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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 12:16

Oui, comme l'a dit Louis XIV, c'est moi et toi aussi, lecteur, bref, désormais, c'est nous...

Et il faut bien s'en souvenir pour décoder l'actualité politique; à chaque fois que vous entendez ou lisez que «l'État» va faire telle ou telle chose, ou prendre en charge telle catégorie, rappelez-vous que vos élus et le gouvernement le font en votre nom.

 

Si on vous dit que l'État viendra au secours des banques, les nationalisera, remboursera les clients victimes d'une eventuelle faillite, dites vous bien que c'est vous-même, le plus souvent en votre qualité de contribuable, qui vous aiderez vous-mêmes !

 

Tous les corporatismes qui réclament "l'aide de l'État" demandent en réalité votre aide ; elle peut être légitime dans le cadre de la "solidarité nationale", pour les individus ou groupes, victimes de forces majeures non assurables, mais doit être sans doute plus restrictive alors que "notre" faillite (celle de l'État) devient si incontestable qu'on est en droit de se demander si on a pas été parfois trop  démagogique généreux dans le passé? Et je ne parle là que des secours ponctuels décidés pour régler tel accident climatique ou social.

La tentation de se recroqueviller sur ses egoïsmes est le risque que nous fait courir la "crise", quand on voit la liste des aides permanentes que nous nous accordons parfois à nous-mêmes, avec l'aide des autres, ce qu'on nomme parfois la redistribution; il existe même un site officiel pour tenter de les regrouper : http://www.aides-etat.com/

 

 

L'égalité fiscale, et donc la réforme d'un système à bout de souffle est la condition minimale pour que notre contrat social démocratique subsiste, mais aussi un meilleur contrôle de nos élus et décideurs: pour ça nous avons encore un bulletin de vote. Une "relecture" des aides étatiques doit aussi être realisée, comme on a bien audité les niches fiscales

 

 PS : Il y a une cotisation volontaire dont je remercie mes concitoyens, c'est celle des automobilistes qui [se] payent une amende pour le plaisir de rouler trop vite ou de ne pas prendre le temps de régler son stationnement ; en général ils se plaignent un peu par modestie délicatesse, mais sont bien des contributeurs volontaires de part leur comportement, non?

 

      PS : pour les plus jeunes : au siècle précédent, on l'appelait même l'«état providence»...

Meilleure combine pour ne pas avoir l'air de demander de l'argent : réclamer la «gratuité» (soins, moyens de contraception, transports, formation, extait de casier judiciaire ou CNI...) Ne croyez pas que vous ne payez rien :-)


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