ÇA M' ÉNERVE (3) !

     Vous souvenez vous des premiers soirs sans publicité sur les chaînes de télévision du service public? Le bonheur, pas de soirée interminable, des horaires respectés pour les enregistrements, à peine de temps de faire une pause pipi...

Mais insidieusement les écrans promotionnels sont revenus:

- pour les chaînes elles-mêmes : les programmes de FR2 à FR5 : OK on peut comprendre l'auto-promotion (comme le fait Arte)

- puis les parrainages de l'émission, parfois même plusieurs sponsors pour le même sujet , par exemple l'incontournable "Plus belle la vie"

- et puis les fausses émissions de quelques minutes, juste un prétexte pour parler encore du "parrain " et lui faire de la promotion.

Tout ceci sent fort l'hypocrisie : on sort la pub par le grande porte et elle revient sournoisement par la fenêtre ... et personne ne dit rien ?

 2 mises à jour de septembre : tiens, tiens ...

mieux vaut avoir raison trop tôt que trop tard : http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/vers-un-encadrement-du-parrainage-sur-france-televisions_239240.html#XTOR=EPR-175

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Comme les chroniques de DELFEIL DE TON, post scriptum qui n'a rien à voir :

 En général j'essaye d'être rigoureux sur l'emploi des mots et ceux  qui parlent de "supporter" au lieu "d'encourager"...m'insupportent  (même si l'anglicisme est toléré voir le second sens du verbe )

Ceux qui emploient le mot  "chances (de perte)  au lieu de "risques" voire d'occasions, c'est pareil même s'ils ont raison étymologiquement .

Mais une fois n'est pas coutume et je suis prêt à encourager une "faute de français" :

je lisais l'autre jour un article sur les camps de fortune installés à Port-au-Prince pour abriter les SDF haïtiens victimes du tremblement de terre (par exemple) .Eh bien je trouve qu'à une époque où personne ne comprend plus cette expression d'origine latine, (point  grandB/c/bêta) on pourrait les appeler CAMPS d'INFORTUNE ...

Tenez  en prime un cadeau qui fait que je ne me sens pas seul ...

PS du 18 mai

 Autre cause récurrente d'énervement pour moi, l'usage de la formule idiote "droit de réserve" au lieu d'obligation ou "devoir" de réserve; à croire que certains journalistes ou chroniqueurs ne comprennent pas ce qu'ils disent ...